Lorsque l'on se retrouve dans une situation financière délicate avec un endettement trop important, il existe plusieurs solutions pour s'en sortir. Parmi les options envisageables, le rachat de crédits est souvent considéré comme l'une des plus efficaces. Cette opération consiste à regrouper l'ensemble des prêts en cours en un seul nouveau crédit, permettant ainsi de réduire le montant des mensualités et de retrouver plus facilement un équilibre budgétaire.
Cependant, d'autres alternatives existent pour faire face à un surendettement. Il est notamment possible de moduler les mensualités de ses crédits, c'est-à-dire d'adapter le montant des remboursements en fonction de sa situation financière du moment.
Une autre option consiste à reporter le remboursement de ses prêts, ce qui permet de bénéficier d'un délai supplémentaire pour rééquilibrer son budget.
Renégocier les conditions de son prêt immobilier directement auprès de sa banque. Cette démarche peut permettre d'obtenir un taux d'intérêt plus avantageux ou d'allonger la durée de remboursement, réduisant ainsi le montant des mensualités.
Dans certains cas, il est possible de solliciter une aide financière auprès d'organismes spécialisés ou de services sociaux.
Lorsque la situation d'endettement devient trop complexe à gérer, il est possible de déposer un dossier de surendettement auprès de la Banque de France.
Dernière option si vous êtes propriétaire : mettre en place une vente à réméré pour liquider vos dettes le plus rapidement possible.
My Legacy vous explique tout en détail. Vous pourrez ainsi opter pour telle ou telle option selon votre situation personnelle.
Le surendettement est une situation financière préoccupante qui touche encore de nombreux foyers en France. Bien que le nombre de personnes concernées ait diminué de près de 40 % en l'espace de 6 ans, passant à 140 000 individus, il reste primordial d'être vigilant et de savoir reconnaître les signes avant-coureurs pour éviter de sombrer dans un engrenage difficile à surmonter.
Plusieurs indicateurs peuvent alerter sur une situation de surendettement :
L'accumulation de retards de paiement est également un signal d'alarme, tout comme le fait de devoir emprunter pour rembourser vos dettes existantes. Faire un crédit à la consommation pour rembourser un crédit à la consommation n’est pas bon signe. Il faut agir vite. Lorsque vos crédits servent à couvrir vos besoins essentiels, tels que vous nourrir ou vous loger, ou que vous rencontrez des difficultés à tenir un budget, il est urgent de prendre les choses en main.
Le Code de la consommation définit précisément le surendettement comme l'incapacité à faire face à l'ensemble de ses dettes exigibles et à échoir. Cela peut concerner aussi bien les charges courantes, comme les factures d'eau ou d'électricité, que les mensualités de prêts en cours.
Face à ce constat alarmant, des initiatives se mettent en place pour tenter d'endiguer le phénomène. Ainsi, depuis le 13 février 2023, le dispositif expérimental "Aide-Budget" a été lancé pour une durée de 12 mois. Son objectif est de détecter en amont les signaux de surendettement des ménages et de leur proposer un accompagnement sur-mesure. Les foyers en difficulté financière peuvent ainsi bénéficier gratuitement de conseils en gestion budgétaire pour les aider à retrouver un équilibre.
Vous avez contracté plusieurs crédits et vous vous sentez dépassé par les différentes mensualités à rembourser chaque mois ? La solution du rachat de crédit peut vous permettre de retrouver une situation financière plus sereine.
En effet, ce dispositif offre la possibilité de rassembler en un seul prêt la totalité ou une partie de vos engagements financiers en cours. Qu'il s'agisse de crédits à la consommation, de prêts immobiliers, mais aussi de retards de loyer ou d'impôts, de découverts bancaires ou encore de dettes personnelles, tout peut être englobé dans cette opération de restructuration.
L'avantage principal du rachat de crédit réside dans l'application d'un taux unique à l'ensemble des prêts regroupés. Fini le casse-tête des différentes échéances à des taux variés ! Vous n'aurez plus qu'une seule mensualité à honorer, dont le montant sera inférieur à la somme des remboursements précédents.
Cerise sur le gâteau, la durée de remboursement est allongée, ce qui permet d'alléger significativement le poids des échéances. Résultat : vous bénéficiez d'un reste à vivre plus conséquent et votre taux d'endettement s'en trouve mécaniquement réduit.
Deux types de rachats de crédits sont envisageables selon la nature des prêts à regrouper.
Si le prêt immobilier est inclus dans l'opération et qu'il représente au moins 60% du montant total, on parle alors de rachat de crédit hypothécaire. Dans ce cas, le taux appliqué sera celui en vigueur pour les prêts immobiliers.
A l'inverse, si vous souhaitez rassembler uniquement vos crédits consommation, sans y adjoindre de crédit immobilier, vous opterez pour un rachat de crédits consommation, sans hypothèque. Enfin, il est également possible d'intégrer à votre rachat de crédits une enveloppe de trésorerie complémentaire, pour faire face à un besoin ponctuel de liquidités ou financer un nouveau projet.
Lorsque malgré tous vos efforts, vous vous retrouvez dans l'incapacité de faire face à vos dettes, il existe une solution : le dépôt d'un dossier de surendettement auprès de la commission dédiée. Cette procédure est ouverte aux particuliers remplissant deux conditions essentielles :
Seules certaines dépenses liées à la vie quotidienne, qu'il s'agisse de besoins personnels et/ou familiaux, sont prises en compte dans le cadre de cette procédure :
Type de dettes | Exemples |
Dettes bancaires | Échéances de crédit immobilier ou à la consommation, découverts |
Dépenses courantes ou réductibles | Loyers impayés, factures en souffrance (eau, gaz, électricité, téléphone), arriérés d'impôts, etc. |
Dettes auprès d'un particulier ou d'une entreprise | Caution locative, dettes envers un entrepreneur individuel ou une société |
Un autre critère fondamental pour bénéficier de cette procédure est la bonne foi. En d'autres termes, vous ne devez pas avoir délibérément provoqué votre situation d'incapacité à régler vos dettes. Pour prouver votre bonne foi, vous devrez fournir une déclaration de surendettement sincère et transparente.
Pour transmettre votre dossier de surendettement à la Banque de France, vous disposez de trois options :
En fonction de votre capacité ou non à rembourser vos dettes, la Banque de France vous proposera des solutions adaptées à votre situation.
Lorsque vous êtes confronté à des difficultés financières persistantes et que le remboursement de vos dettes semble compromis, une option à envisager est la mise en place d'une vente avec faculté de rachat. Cette solution consiste à vendre un bien immobilier, tout en conservant la possibilité de le racheter ultérieurement, une fois votre situation financière rétablie.
Cette alternative présente plusieurs avantages :
Toutefois, il est essentiel de bien comprendre les implications d'une telle démarche et de vous faire accompagner par des professionnels compétents (notaire, conseiller financier, etc.) pour mettre en place cette solution dans les meilleures conditions possibles.
En optant pour une vente avec faculté de rachat, vous vous donnez la possibilité de surmonter vos difficultés financières tout en préservant la perspective de récupérer votre bien immobilier à l'avenir, une fois votre situation rétablie.
Vous rencontrez des retards de paiement ponctuels et vous n'avez qu'un ou deux créanciers ? La meilleure approche consiste à entrer en contact avec eux pour essayer de trouver un terrain d'entente. Les établissements bancaires se montrent généralement plus compréhensifs envers les emprunteurs qui font preuve d'initiative dans cette démarche. Si besoin, vous pouvez solliciter l'accompagnement d'un intervenant social pour vous épauler.
Plusieurs options s'offrent à vous pour reprendre le dessus sur votre situation financière :
Négocier des aménagements avec votre prêteur : Vous avez la possibilité de solliciter auprès de l'établissement vous ayant accordé le crédit des reports d'échéances (dans la limite de 2 par an), des délais de paiement supplémentaires ou une réduction temporaire des mensualités. Toutefois, gardez à l'esprit que si ces facilités ne sont pas prévues dans l'offre de prêt initiale, le prêteur n'a pas l'obligation de les accorder.